Tuesday, December 29, 2009

Saturday, December 13, 2008

Armoiries du Rwanda


Les blasons sont des symboles de patriotisme, de la défense de la souveraineté nationale, et l'intégrité de la justice. La version actuelle des armoiries du Rwanda se composent d'un anneau vert avec un nœud dans la partie inférieure. L'anneau vert avec un nœud symbolise le dur labeur du travail.
En haut, sur une ceinture d'or, on peut lire la phrase :Repubulika Y´U Rwanda (République du Rwanda) et en bas la devise nationale: "UBUMWE, UMURIMO, GUKUNDA IGIHUGU" qui veut dire "UNITE, TRAVAIL, PATRIOTISME".
À l'intérieur, sont représentés les autres éléments qui composent le blason: le soleil dans la partie supérieure, deux boucliers d'intore sur les parties latérales, et au milieu un agaseke (panier de la paix) entouré de deux plantes symboliques pour ce pays : a gauche le sorgho, la principale céréale cultivée au Rwanda, et à droite le café, la principale culture d'exportation. En arrière plan on retrouve un engrenage, symbole de l'industrialisation progressive du pays.

Signification des couleurs

La couleur verte symbolise l'espoir de la prospérité, grâce à l'utilisation rationnelle de la force des Rwandais et des ressources du pays.
La couleur jaune symbolise le développement économique. Les Rwandais doivent s'atteler au travail afin d'arriver au développement économique durable.
La couleur bleue symbolise le bonheur et la paix. Les Rwandais doivent lutter pour la paix qui les amènera au développement économique durable et au bonheur.
Le soleil et ses rayons de couleur jaune doré (plus orangé que le jaune utilisé sur la bande horizontale) symbolisent la lumière qui éclaire progressivement tout le peuple. Ceci traduit l'unité, la transparence et la lutte contre l'ignorance.
Le rouge est absent du drapeau, mais pas de la symbolique officielle. Il s'agit d'ailleurs du seul pays présentant une symbolique pour une couleur non présente. Le rouge symbolise donc les massacres passés et le sang qui y a été versé. Son absence du drapeau symbolise la rupture avec l'esprit du génocide.

Le drapeau du Rwanda - Le drapeau rwandais


Le drapeau national de la République rwandaise est formé de trois couleurs: le vert, le jaune et le bleu.Le drapeau est constitué, de bas en haut, d'une bande de couleur verte, suivie d'une bande de couleur jaune qui couvrent la moitié du drapeau. La moitié supérieure est de couleur bleue portant dans sa partie droite l'image du soleil avec ses rayons de couleur jaune dorée. Le soleil et ses rayons sont séparés par un anneau bleu.
Le principe de la République est "le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple".

RWANDA NZIZA




Rwanda nziza Gihugu cyacu
Wuje imisozi, ibiyaga n’ibirunga
Ngobyi iduhetse gahorane ishya.
Reka tukurate tukuvuge ibigwi
Wowe utubumbiye hamwe twese
Abanyarwanda uko watubyaye
Berwa, sugira, singizwa iteka.

Horana Imana murage mwiza
Ibyo tugukesha ntibishyikirwa
Umuco dusangiye uraturanga
Ururimi rwacu rukaduhuza
Ubwenge, umutima, amaboko yacu
Nibigukungahaze bikwiye
Uhore utera imbere.

Abakurambere b’intwari
Bitanze batizigama
Baraguhanga uvamo ubukombe
Utsinda ubukoroni na mpatsibihugu
Byayogoje Afurika yose
None uganje mu bwigenge
Tubukomeyeho ubuziraherezo.

Komeza imihigo Rwanda dukunda
Duhagurukiye kukwitangira
Ngo amahoro asabe mu bagutuye
Wishyire wizane muri byose
Urangwe n’ishyaka utere imbere
Uhamye umubano n’amahanga yose
Maze ijabo ryawe riguhe ijambo.





TRADUCTION EN FRANCAIS
Par IKIREZI



Rwanda, notre beau et cher pays
Paré de collines, de lacs et de volcans
Mère-patrie, sois toujours comblée de bonheur
Nous tous tes enfants : Abanyarwanda
Chantons ton éclat et proclamons tes hauts faits
Toi, Giron maternel de nous tous
Sois à jamais admiré, prospère et couvert d’éloges.

Précieux héritage, que Dieu te protège
Tu nous as comblé de biens inestimables
Notre culture commune nous identifie
Notre unique langue nous unifie
Que notre intelligence, notre conscience et nos forces
Te comblent de richesses diversifiées
Pour un développement sans cesse renouvelé.



Nos valeureux aïeux
Se sont donnés corps et âmes
Jusqu’à faire de toi une grande Nation
Tu as eu raison du joug colonialo-impérialiste
Qui a dévasté l’Afrique tout entière
Et te voici aise de ton indépendance souveraine
Acquis que sans cesse nous défendrons.



Maintiens ce cap, Rwanda bien-aimé
Debout nous nous engageons pour toi
Afin que la paix règne dans tout le pays
Que tu sois libre de toute entrave
Que ta détermination engage le progrès
Qu’excellent tes relations avec tous les pays
Et qu’enfin ta fierté te vaille estime.

" Je n’ai plus que les os..."


Je n'ai plus que les os, un squelette je semble,

Decharné, dénervé, démusclé, dépoulpé,

Que le trait de la mort sans pardon a frappé;

Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.

Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,

Ne me sauraient guérir, leur métier m 'a trompé;

Adieu, plaisant soleil ! Mon œil est étoupé,

Mon Corps s’en va descendre où tout se désassemble.

Quel ami, me voyant en ce point dépouillé,

Ne remporte au logis un œil triste et mouillé,

Me consolant au lit et me baisant la face,

En essuyant par la mort endormis ?

Adieu, chers compagnons ! Adieu mes chers amis!

Je m’en vais le premier vous préparer la place.


Par Pierre Ronsard

Friday, December 12, 2008

Les Animaux Malades de la Peste



Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.

Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit :
Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;

Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence

L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ?
Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger

Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.-
Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;

Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ?
Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,

Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit :
J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,

La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue

Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable

D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Par LaFontaine